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L’affaire Ouattara (1990-1993)

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et la crise de l’houphouetisme: De quoi Alassane Ouattara est-il le vrai nom?

22 juin 2012-

 «Tels furent les derniers soins du Roi, telles les dernières actions de sa prévoyance, tels les derniers coups de sa puissance, ou plutôt de sa déplorable faiblesse, et des suites honteuses de sa vie : état bien misérable, qui abandonnait son successeur et son royaume à l’ambition à découvert et sans bornes de qui n’aurait jamais dû y être seulement connu, et qui exposait l’Etat aux divisions les plus funestes, (…). Voilà au moins de quoi la mémoire du Roi ne peut être lavée devant Dieu ni devant les hommes. » Duc de Saint Simon.

« Notre combat n’a rien à voir avec lui puisqu’il n’a pas suffisamment de courage pour dire que notre combat est juste. »

clip_image001[2][2]7 décembre 1993 – 11 avril 2011. Pas moins de dix-huit ans, dont dix ou onze de guerre civile ouverte ou larvée, auront donc été nécessaires à Alassane Ouattara pour recueillir les fruits de son coup d’état du 7 décembre 1993. Encore n’est-il arrivé à ses fins qu’avec la complicité – pas vraiment volontaire sans doute – de celui contre qui il avait joué ce jour-là ; et grâce aussi à l’appui massif des moyens aériens conjoints de la France et de l’Onu…

Mais, le plus remarquable, c’est que tout au long de cette aventure à suspense, ce sont toujours d’autres gens qui allèrent au charbon, ou qui tirèrent les marrons du feu, pendant que l’intéressé lui-même « épiait son destin à l’abri des palissades », attendant pour apparaître que tout danger fût écarté. Ce qui lui attira, en 2002, cette remarque perfide de Guillaume Soroà qui on demandait si son mouvement avait des rapports avec Ouattara : « Notre combat n’a rien à voir avec lui puisqu’il n’a pas suffisamment de courage pour dire que notre combat est juste. » (Afrique express N° 257, 17 octobre 2002). Ainsi en fut-il jusqu’au 11 avril 2011 inclus, où, aux dires de l’ambassadeur Jean-Marc Simon pour une fois digne de foi, il ne dut sa victoire qu’à l’ingérence massive des troupes françaises sur l’ordre de son ami Nicolas Sarkozy : « Quand les Frci ont tenté de s’approcher de la résidence de Laurent Gbagbo, elles se sont heurtées à une résistance extrêmement forte parce qu’il y avait des mouvements absolument démentiels autour de la résidence et sur tous les carrefours de Cocody, si bien que les FRCI se sont retrouvées en difficultés. Au petit matin, elles ne parvenaient pas à franchir les lignes après avoir essuyé de nombreuses pertes en matériel, mais aussi en vies humaines. C’est donc à ce moment là que des décisions ont


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